Donc, le dimanche 13 juillet. C’était sensé être une journée bien rempli, mais il y a finalement eu pas mal de trous. Pour le diner, le président de la communauté et père d’accueil d’Ariane, seňor Eddy, avait invité tout notre groupe pour un ceviche ( link). Ce fut assez rock’n roll d’être autant de gens à cuisinier dans un si petit espace, d’autant plus que seňor Eddy est assez autoritaire lorsqu’il cuisine...Ce n’était vraiment pas le temps de faire répéter des mots en espagnol!
La préparation est assez longue, il y a beaucoup de subtilités et la cuisson dans le jus de lime est difficile à évaluer…. Je vous épargne donc la recette de ceviche, si certains lecteurs sont intéressés, ajoutez un commentaire, nous pourrons toujours faire parvenir celle que nous avons noté au Pérou par email. Finalement, la dizaine d’ invités ont vraiment bien mangé. Sans farce, le ceviche est le repas péruvien préféré d’un grand nombre de stagiaires et de Péruviens. Si vous en trouvez dans un resto péruvien du Québec , n’hésitez pas!
Pour l’après-midi, nous avions planifié une charla pour parler de la pépinière, discuter des tâches, des plantes…À l’heure de la rencontre, il n’y avait simplement personne. Pas de panique, nous nous attendions à sa. Jay, Arianne et Alex ont donc eu l’immense plaisir d’annoncer la charla au micro…3 fois de suite! Les gens ont commencé à arriver, au bout d’une heure d’attente, il y avait peut-être vingt personnes. Avec le président, senor Eddy, nous avons jugé cela insuffisant et déplacé le tout lors de la corvé qui avait lieu le dimanche suivant! Bon compromis, yeah.
Le jour suivant, lundi le 14, nous avons encore travaillé dur sur la pépinière. Nous avons terminé les lits, finalisé le terrain, bref, du travail au pic pis à la pelle. Un peu à l’improviste, nous avons rencontré un groupe de Québécois venu faire un stage de sensibilisation avec, si je m’abuse, l’Ong Les Ailes Péruviennes. C’était cool, ça nous faitsait toujours du bien de voir d’autres Québécois. Nous avons pu leur expliquer notre projet un peu, du moins le mieux possible. Ce groupe d’environ 20 personnes étaient spécifiquement venus voir les ressources disponibles au Pérou pour les jeunes de la rue, ou en difficultés. Ils avaient passé un certains temps à Lima et m’ont dit, grosso modo, que les ressources étaient insatisfaisantes. Nous n’avons pas beaucoup été en contact avec cette réalité; à Ayacucho, nous voyons seulement quelque fois des enfants vendeurs-itinérants. Sans aucun doute triste, mais c’était loin de la réalité de Lima que ce groupe nous décrivait…Nous avons trouvé cette rencontre vraiment enrichissante, car ce type de coopération est vraiment différente de la notre car, bien que l’aspect social de notre projet soit très important, notre projet est avant tout environnemental. Bref, ils étaient très sympathiques, nous avons même rapidement rencontré la mère d’accueil Québécoise de Yessica.
Mardi le 15 juillet! Nous avons vraiment travaillé comme des bœufs! Même si selon mon père d’accueil Herlis, nous travaillons lentement et tout croche ( c’était dit avec affection!), bien nous étions vraiment brulé à la fin de la journée. Nous avons creusés des trous de 50/50cm dans le sol. Le sol est vraiment le pire sol que j’ai vu : sec, rocailleux…Jsouhaiterais pas à mon pire ennemi de creuser la dedans. Nous avons quand même fait une vingtaine de trou, avec l’aide de Saturmino (père d’acceuil de Jay, le chef que nous avons engagé pour construire les murs) bien sur. Après une brève rencontre avec Hatun Sacha, dont j’ai malheureusement oublié le contenu ( mémoire sélective? hjaha des farce), nous avons fêter le tout en allant mangé une bonne pizza, yeah! Je me suis perdu avec Jay en nous rendant…Bon finalement on a retrouvé JP à la place d’arme. Tout est bien qui finit bien, all right.
Yeah! Mercredi le 16 juillet! Nous avons travaillé sur les colonnes comme des ouvriers de la révolutions industrielle… Nous devions assemblé 4 «rods » de métal en semble en les faisant tenir ensemble par des rode plus petites, attaché le tout avec de la broche…Il y avait un stagiaire sur le pliage de rods, quelque autres sur la coupe, nous avions aussi commencé la murale. Du travail à la chaine! Bref, une job franchement déplaisante selon moi. En après-midi, Arianne et Alex ont eu la chance de sortir du sweatshop (jexagère) pour aller avec Hatun Sacha parlé dans une école primaire!
Après avoir attendu Orlando ( c’est lui qui devait faire la visite) et croisé Yessica par hasard ( vraiment!?) nous nous sommes rendus à l’école. Pas trop loin de la communauté de La Picota ( si mon sens de l’orientation est juste), l’école était vraiment belle. Nous avons été accueillis par un directeur pas très sympa et nous avons finalement trouvé la classe en question, installé le laptop d’Hatun Sacha et commencé le tout…Yessica à animé la scéance d’une façon brillante! C’était une introduction aux thématiques qu’aborderait Hatun Sacha avec la classe au cours de l’année. Contamination des sols, de l’air, gestion des déchets, effets de serre…Nous avons fait de notre mieux pour aider Yessica à l’aide d’anecdotes, d’informations supplémentaires! Les jeunes étaient vraiment intéressés et voulaient participés, c’était cool. Nous leur avons parlé de notre projet dans Guaman Poma pour leur montré que la gestion des déchets doit vraiment être prise au sérieux, ou plutôt que d’autres gens qu’eux s’y intéressait. À la fin, chaque élève nous a embrassé pour nous dire au revoir…
Jeudi le 17 juillet
Ce fut une des nombreuses journées épuisantes du groupe...Nous avons continué à faire les fameuses colonnes et la murale
(
Moi, Arianne et Jérémie sommes aussi allé en ville pour aller faire une entrevue avec un économiste référé par Hatun Sacha. Nous avons rencontré la senora Nancy comme prévu, avons marché un bon bout.. Mais il n’était malheureusement pas là… On l’a appelé et nous avons schedulé une autre date, rien de plus simple.
J-P est aussi tombé en vacances pour le moins bien mérités!
Vendredi 18 juillet
Nous avons fait du ciment comme des vrais! La technique péruvienne est simple, efficace, mais pas mal intense…Simplement, nous avons mélangé à la pelle le ciment en poudre avec le sable. Le tout donnait une montagne de mélange nous arrivant mi-cuisse, ce qui est quand même impressionnant..Nous avons ensuite « volé » de l’eau au Pronoei et petit a petit mélangé le ciment avec l’eau. J’ai eu la brillante idée de faire cela en sandale pour ne pas détruire mes bottes, mais c’est finalement mes orteilles qui ont été brulé par le ciment. Ouch.
Nous transportions le ciment dans des brouettes jusqu’à l’autre côté de la rue et les vidions dans les trous creusés précedemment. D’autres stagiaires s’occupaient de continuer la murale et de jeter les roches pour solidifier le tout.
Finalement, nous avons fait consensus quant à l’endroit de notre fin de stage : Huaraz! Si jamais Huaraz ne marchait pas, Arequipa suivait en deuxième place et Cuzco en troisième.
Samedi 19 juillet
Nous avons encore continué le ciment (cette-fois, j’ai mis des sacs de plastiques autour de mes pieds pour me protéger…) Le projet avançait bien, mais il en restait tellement à faire…
En fin d’après-midi, nous avons finalement fait l’entrevue avec l’économiste d’Hatun Sacha. Ce fut très intéressant bien qu’il fut vraiment difficile d’avoir des réponses précises à nos questions..En effet, il partait pas mal dans tous les sens, accusant souvent le gouvernement de la cause de tous les maux. Mais en gros, il est était surtout très sympathique de nous avoir accueilli si chaleureusement et d’avoir pris nos questions au sérieux.
Après l’entrevue, plusieurs membres du groupes sont allés souper en ville. Arianne est allée souper au restaurant pour la fête à sa sœur ( c’était très bon à ce qu’elle m’a dit). Nous étions tous pas mal épuisé à ce stade du projet…
Nous avons aussi croisé l’équipe du documentaire du Canal-D dans le centre-ville, avec JP qui jouait le guide touristique.
Dimanche le 20 juillet
Une autre grosse journée! C’était la fameuse faina. J’explique : chaque année, la communauté organise une genre de corvée collective. Nous avons décidé de nous impliqué dans l’activité en organisant un genre de « concours » de collecte de déchet.
Nous avons donné à chaque enfant des sac de plastique, le but étant d’en remplir le plus possible. Ce fut un réel succès et l’équipe du documentaire a profiter de la journée pour filmer une des activités de stage qui fut très réussie.
Pendant la pause, nous avons finalement fait notre charla sur la pépinière…Une charla d’une durée théorique d’1h30 condensé en 15 minute. On remercie le président de la communauté senor Eddy d’avoir tout répéter pour que le message passe bien. Nous parlions, en gros, de la gestion de la pépinière, des différentes semences, du travail restant à faire…Le sujet a peu bifurquer sur Saturmino, l’ouvrier engagé, et le fait que nous l’aidions beaucoup dans nos travaux. Certains se plaignaient que nous l’aidions trop, que nous travaillions trop forts ( senora Sonia : ils ont mal aux mains!) ,etc. Nous avons tenté de rectifié le tire en mettant au clair pour tout le monde que Saturmino n’abusait pas de nous et que nous étions ici pour sa, apprendre et travailler. Le senor Eddy en a profiter pour demandé aux gens un petit coup de pouce et même s’ils étaient visiblement à bout et somnolant, la plupart des gens nous ont aidé à amener la terre nécessaire au ciment de l’autre côté de la route. C’était vraiment cool de voir les cholitas et les enfants faire des voyages de terre d’une pelletée! Cela a vraiment facilité notre travail par rapport au ciment; plus besoin de traversé la foutu route avec nos brouettes…
Pour le reste de la journée, nous avons creusé un trou servant à l’irrigation avec Richard. Nous avons jasé pas mal de son travail de pompier, c’était vraiment bien. Surtout, son aide fut vraiment appréciée.
Lundi 21 juillet
Journée tant attendu de la caminata avec senor Maximo. Armés de nos feuilles de coca et de nos bottes, nous avons monté dans le combi avec Yesica et senor Maximo. Nous avons marché une bonne heure avant de nous arrêté pour manger, la promenade était entrecoupé par des précisions sur l’histoire de la région, les herbes…Nous avons aussi eu droit à la fameuse chanson en quechua de senor Maximo, vraiment cool.
Après avoir mangé des empanadas et du pancake, nous sommes redescendus, pas mal creuvés de cette journée. Mais quand même, ce fut l’un des moments les plus plaisants du stages, du moins pour moi.