mercredi 22 octobre 2008

Somewhere back in time...

Bon, rebonjour à tous. Je continue avec plaisir le récit de la fin de notre voyage live in L’Assomption. Bien que nos proches jadis inquiets de notre absence ne suivent plus le blog de façon régulière, je pense bien que notre récit sera utile à quelqu'un, quelque part!

Donc, le dimanche 13 juillet. C’était sensé être une journée bien rempli, mais il y a finalement eu pas mal de trous. Pour le diner, le président de la communauté et père d’accueil d’Ariane, seňor Eddy, avait invité tout notre groupe pour un ceviche ( link). Ce fut assez rock’n roll d’être autant de gens à cuisinier dans un si petit espace, d’autant plus que seňor Eddy est assez autoritaire lorsqu’il cuisine...Ce n’était vraiment pas le temps de faire répéter des mots en espagnol!

La préparation est assez longue, il y a beaucoup de subtilités et la cuisson dans le jus de lime est difficile à évaluer…. Je vous épargne donc la recette de ceviche, si certains lecteurs sont intéressés, ajoutez un commentaire, nous pourrons toujours faire parvenir celle que nous avons noté au Pérou par email. Finalement, la dizaine d’ invités ont vraiment bien mangé. Sans farce, le ceviche est le repas péruvien préféré d’un grand nombre de stagiaires et de Péruviens. Si vous en trouvez dans un resto péruvien du Québec , n’hésitez pas!



Pour l’après-midi, nous avions planifié une charla pour parler de la pépinière, discuter des tâches, des plantes…À l’heure de la rencontre, il n’y avait simplement personne. Pas de panique, nous nous attendions à sa. Jay, Arianne et Alex ont donc eu l’immense plaisir d’annoncer la charla au micro…3 fois de suite! Les gens ont commencé à arriver, au bout d’une heure d’attente, il y avait peut-être vingt personnes. Avec le président, senor Eddy, nous avons jugé cela insuffisant et déplacé le tout lors de la corvé qui avait lieu le dimanche suivant! Bon compromis, yeah.

Le jour suivant, lundi le 14, nous avons encore travaillé dur sur la pépinière. Nous avons terminé les lits, finalisé le terrain, bref, du travail au pic pis à la pelle. Un peu à l’improviste, nous avons rencontré un groupe de Québécois venu faire un stage de sensibilisation avec, si je m’abuse, l’Ong Les Ailes Péruviennes. C’était cool, ça nous faitsait toujours du bien de voir d’autres Québécois. Nous avons pu leur expliquer notre projet un peu, du moins le mieux possible. Ce groupe d’environ 20 personnes étaient spécifiquement venus voir les ressources disponibles au Pérou pour les jeunes de la rue, ou en difficultés. Ils avaient passé un certains temps à Lima et m’ont dit, grosso modo, que les ressources étaient insatisfaisantes. Nous n’avons pas beaucoup été en contact avec cette réalité; à Ayacucho, nous voyons seulement quelque fois des enfants vendeurs-itinérants. Sans aucun doute triste, mais c’était loin de la réalité de Lima que ce groupe nous décrivait…Nous avons trouvé cette rencontre vraiment enrichissante, car ce type de coopération est vraiment différente de la notre car, bien que l’aspect social de notre projet soit très important, notre projet est avant tout environnemental. Bref, ils étaient très sympathiques, nous avons même rapidement rencontré la mère d’accueil Québécoise de Yessica.

Mardi le 15 juillet! Nous avons vraiment travaillé comme des bœufs! Même si selon mon père d’accueil Herlis, nous travaillons lentement et tout croche ( c’était dit avec affection!), bien nous étions vraiment brulé à la fin de la journée. Nous avons creusés des trous de 50/50cm dans le sol. Le sol est vraiment le pire sol que j’ai vu : sec, rocailleux…Jsouhaiterais pas à mon pire ennemi de creuser la dedans. Nous avons quand même fait une vingtaine de trou, avec l’aide de Saturmino (père d’acceuil de Jay, le chef que nous avons engagé pour construire les murs) bien sur. Après une brève rencontre avec Hatun Sacha, dont j’ai malheureusement oublié le contenu ( mémoire sélective? hjaha des farce), nous avons fêter le tout en allant mangé une bonne pizza, yeah! Je me suis perdu avec Jay en nous rendant…Bon finalement on a retrouvé JP à la place d’arme. Tout est bien qui finit bien, all right.

Yeah! Mercredi le 16 juillet! Nous avons travaillé sur les colonnes comme des ouvriers de la révolutions industrielle… Nous devions assemblé 4 «rods » de métal en semble en les faisant tenir ensemble par des rode plus petites, attaché le tout avec de la broche…Il y avait un stagiaire sur le pliage de rods, quelque autres sur la coupe, nous avions aussi commencé la murale. Du travail à la chaine! Bref, une job franchement déplaisante selon moi. En après-midi, Arianne et Alex ont eu la chance de sortir du sweatshop (jexagère) pour aller avec Hatun Sacha parlé dans une école primaire!

Après avoir attendu Orlando ( c’est lui qui devait faire la visite) et croisé Yessica par hasard ( vraiment!?) nous nous sommes rendus à l’école. Pas trop loin de la communauté de La Picota ( si mon sens de l’orientation est juste), l’école était vraiment belle. Nous avons été accueillis par un directeur pas très sympa et nous avons finalement trouvé la classe en question, installé le laptop d’Hatun Sacha et commencé le tout…Yessica à animé la scéance d’une façon brillante! C’était une introduction aux thématiques qu’aborderait Hatun Sacha avec la classe au cours de l’année. Contamination des sols, de l’air, gestion des déchets, effets de serre…Nous avons fait de notre mieux pour aider Yessica à l’aide d’anecdotes, d’informations supplémentaires! Les jeunes étaient vraiment intéressés et voulaient participés, c’était cool. Nous leur avons parlé de notre projet dans Guaman Poma pour leur montré que la gestion des déchets doit vraiment être prise au sérieux, ou plutôt que d’autres gens qu’eux s’y intéressait. À la fin, chaque élève nous a embrassé pour nous dire au revoir…

Jeudi le 17 juillet

Ce fut une des nombreuses journées épuisantes du groupe...Nous avons continué à faire les fameuses colonnes et la murale
(

Moi, Arianne et Jérémie sommes aussi allé en ville pour aller faire une entrevue avec un économiste référé par Hatun Sacha. Nous avons rencontré la senora Nancy comme prévu, avons marché un bon bout.. Mais il n’était malheureusement pas là… On l’a appelé et nous avons schedulé une autre date, rien de plus simple.
J-P est aussi tombé en vacances pour le moins bien mérités!

Vendredi 18 juillet

Nous avons fait du ciment comme des vrais! La technique péruvienne est simple, efficace, mais pas mal intense…Simplement, nous avons mélangé à la pelle le ciment en poudre avec le sable. Le tout donnait une montagne de mélange nous arrivant mi-cuisse, ce qui est quand même impressionnant..Nous avons ensuite « volé » de l’eau au Pronoei et petit a petit mélangé le ciment avec l’eau. J’ai eu la brillante idée de faire cela en sandale pour ne pas détruire mes bottes, mais c’est finalement mes orteilles qui ont été brulé par le ciment. Ouch.

Nous transportions le ciment dans des brouettes jusqu’à l’autre côté de la rue et les vidions dans les trous creusés précedemment. D’autres stagiaires s’occupaient de continuer la murale et de jeter les roches pour solidifier le tout.

Finalement, nous avons fait consensus quant à l’endroit de notre fin de stage : Huaraz! Si jamais Huaraz ne marchait pas, Arequipa suivait en deuxième place et Cuzco en troisième.

Samedi 19 juillet

Nous avons encore continué le ciment (cette-fois, j’ai mis des sacs de plastiques autour de mes pieds pour me protéger…) Le projet avançait bien, mais il en restait tellement à faire…

En fin d’après-midi, nous avons finalement fait l’entrevue avec l’économiste d’Hatun Sacha. Ce fut très intéressant bien qu’il fut vraiment difficile d’avoir des réponses précises à nos questions..En effet, il partait pas mal dans tous les sens, accusant souvent le gouvernement de la cause de tous les maux. Mais en gros, il est était surtout très sympathique de nous avoir accueilli si chaleureusement et d’avoir pris nos questions au sérieux.

Après l’entrevue, plusieurs membres du groupes sont allés souper en ville. Arianne est allée souper au restaurant pour la fête à sa sœur ( c’était très bon à ce qu’elle m’a dit). Nous étions tous pas mal épuisé à ce stade du projet…

Nous avons aussi croisé l’équipe du documentaire du Canal-D dans le centre-ville, avec JP qui jouait le guide touristique.

Dimanche le 20 juillet

Une autre grosse journée! C’était la fameuse faina. J’explique : chaque année, la communauté organise une genre de corvée collective. Nous avons décidé de nous impliqué dans l’activité en organisant un genre de « concours » de collecte de déchet.

Nous avons donné à chaque enfant des sac de plastique, le but étant d’en remplir le plus possible. Ce fut un réel succès et l’équipe du documentaire a profiter de la journée pour filmer une des activités de stage qui fut très réussie.

Pendant la pause, nous avons finalement fait notre charla sur la pépinière…Une charla d’une durée théorique d’1h30 condensé en 15 minute. On remercie le président de la communauté senor Eddy d’avoir tout répéter pour que le message passe bien. Nous parlions, en gros, de la gestion de la pépinière, des différentes semences, du travail restant à faire…Le sujet a peu bifurquer sur Saturmino, l’ouvrier engagé, et le fait que nous l’aidions beaucoup dans nos travaux. Certains se plaignaient que nous l’aidions trop, que nous travaillions trop forts ( senora Sonia : ils ont mal aux mains!) ,etc. Nous avons tenté de rectifié le tire en mettant au clair pour tout le monde que Saturmino n’abusait pas de nous et que nous étions ici pour sa, apprendre et travailler. Le senor Eddy en a profiter pour demandé aux gens un petit coup de pouce et même s’ils étaient visiblement à bout et somnolant, la plupart des gens nous ont aidé à amener la terre nécessaire au ciment de l’autre côté de la route. C’était vraiment cool de voir les cholitas et les enfants faire des voyages de terre d’une pelletée! Cela a vraiment facilité notre travail par rapport au ciment; plus besoin de traversé la foutu route avec nos brouettes…

Pour le reste de la journée, nous avons creusé un trou servant à l’irrigation avec Richard. Nous avons jasé pas mal de son travail de pompier, c’était vraiment bien. Surtout, son aide fut vraiment appréciée.

Lundi 21 juillet

Journée tant attendu de la caminata avec senor Maximo. Armés de nos feuilles de coca et de nos bottes, nous avons monté dans le combi avec Yesica et senor Maximo. Nous avons marché une bonne heure avant de nous arrêté pour manger, la promenade était entrecoupé par des précisions sur l’histoire de la région, les herbes…Nous avons aussi eu droit à la fameuse chanson en quechua de senor Maximo, vraiment cool.
Après avoir mangé des empanadas et du pancake, nous sommes redescendus, pas mal creuvés de cette journée. Mais quand même, ce fut l’un des moments les plus plaisants du stages, du moins pour moi.

vendredi 29 août 2008

Les photos!

Quelques clichés de Pisco pour débuter...
Le changement de bateau en plein milieu de l'Océan Pacifique... comme dirait Alex: ''ROCK!''
Le même jour, un pneu crevé, mais quel chance nous avons...
Blanca qui nous enseigne sa fameuse recette de Pisco sour...Prendre des blancs d'oeufs, un peu de jus de lime, du sucre, de la gélatine, de la glace et du Pisco. Mettre le tout au ''blender'' et le tour est joué! Nadine fut la goûteuse officielle puisque le jour même c'était son anniversaire.
Maintenant voici les photos en lien avec le dernier texte publié!
Quel beau terrain de basket, mais juste une petite question: ''Où se trouve le filet?'' (hihi)

Première étape pour la murale: mettre le primer!


'' Old MacDonald had a farm ee-eye, ee-eye oh ...''

Le groupe à eu la chance de manger un bon ceviche chez le président de la communauté.

Saturmino, le père de Jérémie et aussi, un homme remarquablement travaillant... C'est en grande partie grâce à lui que le projet de pépinière se réalisera. Merci pour tout.

Creuser toujours creuser... haha

cours colonne 101!

dimanche 24 août 2008

mieux vaut tard que jamais!

Bonjour à vous chers lecteurs et lectrices, cela fait un bon moment que nous n’avons pas écrit, mais tout le monde sait que mieux vaut tard que jamais… (hihi)

Bon alors, pour que vous compreniez le principe du texte qui suit, laissez-moi vous expliquer brièvement. J’ai pu écrire se texte au Pérou, mais je n’ai pas eu le temps de le publier. Alors voici un texte écrit « live from Peru » , mais que je publie du Québec et oui, je vous concède que cela peut sembler étrange…

Une autre semaine qui se termine et la date de notre départ de la communauté, le 29 juillet, arrive à grands pas. Les prochaines semaines seront plutôt chargées puisqu`il nous reste encore beaucoup à faire…

Donc comme le disait le dernier texte du blog, mardi nous avons enclenché le procesus de nettoyage du terrain de la pépinière, tâche assez demandante physiquement. En après-midi, nous avons regardé l`horaire de la semaine et planifié le cours d`anglais du lendemain.
Le mercredi matin, après une courte partie de basket pour certains J, nous avons formé des équipes pour l`opération porte à porte dans la communauté, le but de celle-ci étant de faire un suivi en ce qui attrait les machines à compost ainsi que la compréhension du processus. Nous avons également profité de l`occasion pour distribué une autre douzaine de petites poubelles à compost aux familles qui n`en avaient pas encore reçues.

En après-midi, nous devions donner un cours d`anglais les huit ensemble. Le thème du cours: les animaux de la ferme. Nous avons chanté la chanson ``old Macdonald had a farm``. Ce fut bien amusant, Vanessa jouait le rôle de señora MacDonald, Éli était le chat, Alex le mouton, Nadine la vache, Jérémie le chien, Gabriel la canard et Arianne (moi..) j`étais le cochon ... il paraît que mon nez retroussé me donne des airs ... (haha)

Après le cours, nous avons pris un moment pour parler de la murale. En fait, le concept est de faire un dessin représentatif de notre stage sur un des murs de la casa communal. Le but est de marquer notre passage en tant que le groupe Pérou -Guaman Poma de Ayala- 2008. Suite à un brain storming sur le sujet, nous avons pu cerner les choses que nous devions absolument dessiner. Entre autre, il y aura un feu de joie avec des Péruviens et des Québecois, les deux axes de notre projets, c`est-à-dire machine à compost et pépinière, la casa communal, lieu de rassemblement de la communauté, une carte de l`Amérique pour que tous puissent se situer (Pérou) et nous situer (Canada/Québec)... Il reste à voir si les talents artistiques du groupe seront à la hauteur. Nous publierons la photo du produit final sur le blog.

En fin d`après-midi, nous avions une rencontre avec señor Eddy, señora Florry, Eduardo, l`expert en pépinière, Yessica et Olrando de Hatun Sacha. Nous avons été heureux d`apprendre que finalement le terrain de la pépinière allait être beaucoup plus grand que prévu. Le groupe a alors proposé un croquis du plan de la pépinière et tous semblaient satisfaits et en accord avec nos propositions.

Le lendemain matin, le 11 juillet, nous avons nettoyé l`espace qui faisait maintenant officiellement partie de la pépinière. Alex et J-P sont allés acheter les outils de la pépinière. En après-midi, Éli, Alex et Arianne avaient pour rôle d`égaliser le terrain avec la terre transportée, non sans grands efforts par Jérémie, Jean-Philippe Saturnino et un autre monsieur; mis à part l`inclinaison de la pente qu`ils devaient descendre et monter à chaque reprise, les brouettes plus ou moins perfomantes ne leur ont également pas faciliter la tâche. Pendant ce temps, Nadine, Gabrielle et Vanessa prenaient les mesures ainsi qu`elles aplanissaient la voie de circulation principale de la pépinière. Alex et moi avons ensuite essayé de transplanter un petit arbre qui ne permetterait pas le passage des brouettes une fois les murs de la pépinière en place. Par contre, après avoir creusé un bon moment, nous ne pouvions toujours pas voir de racines, nous avons donc dû renoncer. Enfin, avant le couché du soleil, nous avons pu creuser deux lits, c`est-à-dire, lieux rectangulaires d`environ 1 mètre par 7 mètres où seront les germinaisons et les pousses. Alors la pépinière commencait à prendre forme et ce fut plus qu`encourageant.

Le soir nous étions tous épuisés et une bonne nuit de sommeil fut appréciée de la part de tous. Le lendemain matin, le groupe a repris le travail où il l`avait laissé, c`est à dire à la confection de lits, trois de plus avaient ont été réalisés en avant-midi. Après le dîner, certains d`entre nous sont allés faire quelques autres achats pour la pépinière et ils ont profité de ce passage en ville pour aller ``al carcel``, un édifice consacré à l`artisanat d`Ayacucho et où plusieurs personnes du groupe ont pu acheter de très belles choses.

Aujourd`hui le 12 juillet, nous nous sommes rencontrés en matinée. Nadine et Élisabeth devaient se rendre à Radio Atlantis pour animer un émissión de radio avec Orlando. Jérémie, Alex, Vanessa, Gabrielle et Jean-Philippe ont été plus que productifs en réalisant quelques 4 autres lits. Alex Jérémie et Arianne ont donné des cours d`anglais en après-midi sur les jours de la semaine, ce fut assez difficile de rendre ce cours interactif, mais nous nous en sommes bien sortis. Pendant ce temps, le reste du groupe assistait à une charla de Hatún Sacha sur le matériel et le travail de groupe. Demain nous ferons une pré-charla sur notre projet de pépinière. Nous désirons expliquer le concept aux gens de la communauté, prendre en considération leurs idées et propositions ainsi que leur donner une idée du travail que cela impliquera et des tâches à remplir une fois la pépinière mise en fonction.

Pour conclure, nous continuons toujours de réfléchir sur notre projet FSP et récemment nous avons conclu que nous ferions une seule capsule d`une quinzaine de minutes sur la crise alimentaire mondiale qui sévit présentement. La prochaine étape, sera la distribution des tâches afin que nous puissions travailler efficacement. Nous sommes ouverts à tous conseils, propositions, informations pertinentes. Si vous connaissez des personnes ressources (nutritionniste, économiste, agronome, etc.) qui ont de bonnes connaissances en ce domaine et qui serait intéressées à nous rencontrer, laissez-nous le savoir, vous pouvez toujours nous écrire des commentaires.

Merci de votre support!
Bientôt viendra les photos et la suite!

mardi 8 juillet 2008

Photos!

Motos, dans la reserves de Paracas.
Paracas, pres des restos beaucoup trop chers!
Ruines d une eglise pres de la plaza mayor de Pisco. 140 morts lors du tremblement de terre du 21 aout 2007, 6h43 pm.
preparation de pisco sour!
Blanca! La charmante dame qui nous a acceuilli dans son salon de coiffure/ SAQ
Loup de mers des iles Ballestas
Dans la reserve de Paracas...


Sans commentaire!

Subaru, yeah
Jay la terreur des dunes
Le semi barbu des dunes
Les dunes de Huacachina, vraiment incroyable
Piscine de notre hotel, le Huacachinero!



Mi-stage!!!

Après avoir visionné le classique "Vertigo" dAlfred Hitchock, un certain dimanche soir, nous avons passé le lundi d;après à préparer une présentation destinée aux enfants du Pronoei (la garderie de Guaman) pour les informer et les sensibiliser à l;utilisation du compost. En effet, à la suite du sacage un peu ennuyant du matériel des barrils (dont nous soupçonnons les enfants d;être, dans la plupart des cas, les coupables), nous avons décidé de nous attaquer directement au problème...
C;est ainsi que mardi, le matin précédant notre départ pour la mi-stage, nous nous sommes armés de costumes et d;un script digne de Passe-Partout et sommes passés à l;action! Alex déguisé en señor Bidon, Elizabeth en gentille petite fille et moi (Jay) en vilain garnement, nous avons passé une super matinée avec des enfants enthousiastes et à moitié attentifs. Un gros merci à la dame qui s;occupe du Pronoei et qui nous fut d;une grande aide dans l;explication des détails auprès des petits.

C;est donc très heureux de pouvoir enfin profiter d;un cinq jours de vacances que nous avons embarqué dans un bus 2 étages de la compagnie Antezana. La descente de nuit fut particulièrement mouvementée, en comptant un arrêt et l;inspection de la police militaire un peu après le départ, la vitesse assez extrême de l;autobus dans des courbes pentues, des toilettes non fonctionnelles et des sandwichs sans croûte. Bref, suite à 8 heures de trajet pendant lequel certains ont mieux dormi que d;autres, ainsi qu;après une ride à 8 dans le même taxi, nous sommes arrivés à notre hôtel de Huacachina, nommé le Huacachinero.

Je vais vous rappeler la signification d;une mi-stage. Il s;agit d;un merveilleux break dans nos 2 mois et demi de travail et d;intégration, consacré au repos, à la lecture, à la baignade, au tourisme et aux douches chaudes. C;est aussi l;occasion pour nous de réviser nos objectifs de stage, de compléter quelques évaluations formelles et de discuter de notre dynamique de groupe.

Huacachina est une petite oasis environnée de dunes qui rappellent franchement le Sahara. Majoritairement constituée d;hôtels et de restaurants chers, en raison de son aspect touristique, elle se trouve également à 1 heure de marche d;Ica, grande ville où nous fîmes nos achats de bouffe pour les soupers en gang. De Huacachina, on peut s;organiser des excursions en buggy (genre de véhicule tout-terrain qui pollue en svp) dans le désert, chose que nous n;avons point expérimenté en raison de la contradiction buggy vs stage écologiste. À la place, dès le premier matin, on s;est enfilé un bon déjeuner avant d;escalader nos premières dunes. Ça a l;air de rien comme ça, dans les films d;aventure...mais sibole que c;est tough!!!
En haut des dunes, la vue est magnifique. Occasion pour nous de se pitcher partout dans le sable, de se faire dorer au soleil et de prendre une panoplie de photos. Après une descente à toute allure, on s;est littéralement "pitchés" dans la piscine froide. Une heure ou deux de repos, puis allons manger...! Alors qu;on se promenait le long de l;oasis, à la recherche d;un restaurant pas trop crosseur, nous fûmes accrochés par le fameux Marco, un vrai gars de party et danseur invétéré qui nous a guidé jusqu;à son resto, sur le bord de l;eau. Malgré l;exentrisme parfois déconcertant de notre serveur, nous fûmes bien satisfaits du menu, qui faisait changement de l;habituel RIZ-PATATES-POULET quotidiennemet ingéré à Guaman.
En après-midi, nous nous sommes rendus à pied jusqu;à Ica, où on s;est acheté notre kit pastas pour le souper. Eh oui, à ce super hôtel de Huacachina, nous pouvions nous concocter soi-même une cuisine personalisée. Ce fut aussi l;occasion de tester le réputé Pisco Sour, un cocktail à saveur d;oeufs, de lime et, bien entendu, de Pisco.
Sommeil agréable, et, le lendemain, céréales avec yogourt au petit déj!
Levés tôt pour profiter de dunes encore plus grandes, Arianne, Nadine et moi (...Jay) sommes partis relever un autre défi d;escalade. À notre retour, nous nous sommes adonnés à la partie la plus excitante du stage, c;est à dire l;évaluation écrite (sorte de compte-rendu destiné au crédil). Après des activités sur la dynamique de groupe (similaires à celles que nous avions fait pendant les formations), nou sommes retournés manger au resto de Marco le danseur, puis avons fait un petit tour des boutiques artisanales du coin. Nous avons pu goûter aux tejas, des petits chocolats fourrés à diverses saveurs, très bons mais pas donnés...Sur le chemin du retour de l;hôtel, nous avons discuté un brin avec Julio le Hippie, un type super cool qui jouait des percussions sur le bord de l;oasis et qui vendait des morceaux d;os tirés de ses excursions paléontologiques. Il y avait également là Mathieu, un Québécois de passage aussi très gentil.
Quelques uns d;entre nous sont allés chercher les ingrédients pour le souper, qui fut une sublime salade à la palta. Le lendemain, on déjeune des tartines au beurre de peanut (toujours un plaisir sacré...) avant de reprendr le taxi à 8 jusqu;à Ica, d;où nous sommes embarqués en bus pour Pisco, à une heure de là.
Bon, un conseil. Dans la prochaine année à venir, si vous voyagez au Pérou, n;allez pas à Pisco. Il s;agit sans nul doute de la ville la plus démolie que j;ai jamais vu de ma vie. Et c;est plutôt normal, puisque c;est là qu;a eu lieu un énorme tremblement de terre l;an dernier. Véritable champ de ruines dans lequel ses habitants vivent un quotidien chambranlant, Pisco était pourtant, autrefois, une belle ville largement visitée par les touristes. Plus maintenant.
On a logé à l;hôtel los Inkas inn, plus simplet que le précédent mais tout de même très confortable, avec une douche à l;eau chaude capricieuse et des lumières de toilette mises sur le mode psychose. De plus, à notre disposition : table de billard, internet gratuit, téléphone pas gratuit et piscine avec des kleenex flottant dedans! N;est pas fantastique!
Après notre arrivée, nous sommes partis en reconnaissance vers la Plaza des Armas, seul lieu moins détruit de la ville. Ah, cela dit, la principale attraction de Pisco, à cette heure, ce sont les innombrables magasins de CD et de DVD copiés, et qui coûtent pas trop chers. C;est dans une de ces boutiques rafistolées qu;Alex s;est payé un six pack de films d;horreur. Nous avons négocié un visite des îles Ballestas et de la Réserve Paracas pour le lendemain, et ce pour un prix assez cheap). Dîner au El Dorado, un resto de touristes, puis visite chez un microbrasserie spécialisée sur le Pisco (la boisson. C;est là que nous avons fait la rencontre de Blanca, une femme merveilleuse qui nous a invité, pour le lendemain, à assister à la préparation de Pisco Sour.
Après avoir descansé un peu à l;hôtel, nous somme sortis souper à une place sans murs ni toit, édifié (si ce terme s;applique...) sur les vestiges de ce qui devait être un vrai resto autrefois. Là, nous avons fait la rencontre de deux Québécoises fort sympathiques, Line et Sophie, avec lesquelles nous avons partagé un repas presque uniquement composé de grillades : les plus intelligents ont pris le poulet ou les saucisses, les téméraires inconscients (comme moi) ont pris le des brochettes de coeur, de l;estomac ainsi qu;un autre organe similaire à l;estomac, mais en plus dégueulasse. L;air de rien, le coeur était très bon, même si un peu caoutchouteux. Pour bien faire passer le tout, on a fait un tour à la Panaderia San Francisco, histoire de prendre un bon dessert avant de s;écraser dans nos lits et de dormir profondément.

Le lendemain matin, lever à 6h00 (dans la chambre des gars, ce fut au son de l;alarme à JP, une alarme comme on les aime). Un combi rempli d;un groupe de Coréens, d;un couple de Danois, de trois Français et de quelques anglophones nous a embarqué et emmené vers la plage de Paracas, beaucoup plus touristique actuellement que Pisco. De là nous sommes partis, en bateau à moteur, faire le tour des îles Ballestas (qui sont, soit dit en passant, super belles) pour y voir les centaines d;oiseaux, les loups marins et les islas qui feraient rougir d;envie notre bon vieux rocher Percé. En revenant tranquillement, nous avons malheureusement perdu le fonctionnement d;un des deux moteurs...Nous sommes donc embarqués dans un autre bateau de touristes pareil au nôtre pour revenir au port.
Ensuite, départ en bus pour visiter la Réserve nationale de Paracas, un désert qui longe la mer, comprenant une plage et un environnement marin débordant d;une faune extraordinaire. Quelques arrêts, photographies et explications d;une guide polyphone, puis dîner sur un petit site touristique au milieu de la réserve. Là, nous avions prévu d;éviter les restos habitués à la clientèle riche qui offrent des menus hors de nos moyens, préférant se concocter un petit pique-nique sur le bord de la mer. Après une visite au musée de la Réserve et une observation fort intéressante de fossiles que l;on retrouve aussi dans la garnote de Joliette (comme a dit Alex, "on aurait pu dîner là dessus, je m;en serais jamais rendu compte"), nous sommes retournés à l;hôtel dans le même combi qui a saisi l;occasion pour se claquer un flat. Histoire de rendre la journée un peu comique. Encore une fois, un autre véhicule nous a embarqués.
Pour souper, quand certains ont mangé des hamburgers à 1 sol sur le coin de la Plaza de Armas, d;autres ont préféré des céréales en guise de souper. Soirée vins et billard.
Le lendemain, 6 juillet et fête à Nadine (la fille qui avait l;air le plus heureuse d;avoir 19 ans...), on a pris ça super relaxe. Lever tardif, déjeuner à l;hôtel, errance entre les boutiques de CDs piratés, dîner à la Panaderia, etc. On a rencontré une bande de Français en cavale, avec lesquels on a passé un bout de l;après-midi, dont l;observation et la dégustation du made of Pisco Sour à la cabane de Blanca.
En fin de compte, on a remballé nos affaires en soirée avant de partir à 8h45, direction Ayacucho, un heures qui fut plus tranquille que la descente de l;autre fois. Hier, on à passé le lundi à relaxer et à se reposer de notre voyage de repos...puis, aujourd;hui, mardi 8 juillet, on a sauté sur la job manuelle en commençant à racler le terrain pour la pépinière. C;est bizarre à dire mais...il ne nous reste que 3 semaines ici, à Guaman, avant de partir pour la fin de stage. Et là dedans, on a encore pas mal de pain sur la planche! Continuez à suivre notr blog! Après tout, on est sans doute plus intéressants à lire que certains clips sur Youtube.

mardi 1 juillet 2008

Guaman sur l`autoroute de l`information!

Voici un hyperlien menant a une photo satellite de notre communauté!

http://maps.google.ca/maps?f=q&hl=en&time=&date=&ttype=&q=Ayacucho,+Ayacucho+Peru&ie=UTF8&cd=1&geocode=0,-13.172530,-74.221046&t=h&om=1&ll=-13.14444,-74.216546&spn=0.004231,0.006609&z=17&iwloc=addr

Elle est situé en plein centre de l`écran. En bas vers la gauche, on peut voir le terrain de l`université que nous traversons quotidiennement pour aller en ville .

lundi 30 juin 2008

Alors voici quelques photos des événements des dernières semaines...

Le groupe au mirador

Réunion à la plaza mayor avec de bonnes céréales et du lait (un peu de calcium c`est toujours bien apprécié)

En route pour la chine



Pas facile de faire des portes dans un baril

L`étape utlime: l`installation des machines

La casite de terror et les fameuses ``granadillas``

Les girlzzz!

Petit pique-nique au pied de l`obélisque sur la pampa d`Ayacucho. Au menu pain intégral, pain ciabatta, jambon, fromage, avocats, mandarines, ananas, keke ingles et mate de coca (avant que Gab brise le thermos hihi)

Le souper de fête à Vanessa

La fêtée et sa ``bonne`` pizza


L`opération épluchette de blé d`inde... peu de maïs, mais beaucoup de feuilles et de vers comme en témoigne l`expression faciale de notre chère Élisabeth

Le chef J-P lors de la fiesta pour la St-Jean Baptiste

Les enfants ont été très heureux de pouvoir se barbouiller le visage et même les bras
Comme le veut la tradition, il faut casser un oeuf sur la tête de la ou du fêté pour apporter la chance, bonne fête Éli :)


Un peu de danse pour se dégourdir les jambes

Alex et notre feu de joie le soir de la St-Jean. Nous n`avions pas de guimauve, mais nous avions de manjar blanco, blanc à mangé selon Alex

Jérémie pensant à l`adjointe du maire... (soupir)

Un dîner au mirador avec une vue splendide sur la ville d`Ayacucho

Un sculpteur qui peut accomplir des choses exceptionnelles avec la pierre de huamanga